Comment j'ai changé de vie

Et toi, est-ce que tu craques ?

Aujourd’hui je vous parle de craquages ! [ oui oui ]

Très (très) souvent on me pose cette question : ” est ce que tu craques ? “

La réponse est NON.

Par contre, est ce que je me fais plaisir ? La réponse est OUI

Beaucoup d’entre vous vont me dire : ” c’est la même chose”.

Mais en fait c’est très très différent. 

Le craquage  c’est de se ruer sur de la nourriture, sans en avoir vraiment, sans y prendre du plaisir, sans être en pleine conscience. C’est l’envie de manger sans faim, c’est une façon de “soulager” ses émotions négatives : stress, solitude, ennui … Le craquage induit de la culpabilité, du mal être [ et très souvent des conduites par la suite restrictives : ” J’ai craqué donc je fais plus attention ” – qui ont finalement l’effet inverse de l’effet recherché ]

Se faire plaisir au contraire c’est le faire en pleine conscience. Choisir consciemment un plat au restaurant parce qu’il nous fait envie, manger un carré de chocolat avec son café en le savourant et en le faisant fondre sous la langue, prendre un goûter avec ses enfants parce que cela nous fait plaisir etc etc.

Les personnes que j’accompagne confondent bien souvent les deux notions. Et alors je remets les choses à leur juste place ” un carré de chocolat ce n’est pas un craquage, c’est un petit plaisir ! ”

Pour moi l’important c’est d’écouter son corps et ses envies, ne pas les refréner pour ne pas induire de craquages (justement). La frustration et les restrictions ce sont les principales causes de craquage. Si vous vous autorisez consciemment un carré de chocolat tous les jours vous aurez moins envie de vous ruer sur la tablette – alors que si au contraire il est un aliment interdit alors vous pouvez être sur(e) de craquer à court ou moyen terme !

L’autre raison des craquages c’est la bien connue (malheureusement) nourriture doudou ! Qui vient en réconfort d’une journée de travail stressante, d’une engueulade avec le mari (ou le collègue) ou bien comme rempart à la solitude. Pendant longtemps la nourriture a été mon doudou [ ce qui explique – entre autres – mes kilos en trop ]. Apprendre à s’en défaire est long, c’est un vrai travail de gestion des émotions, de ses émotions négatives. Mais le jeu en vaut la chandelle, promis !

 

Enfin, la notion de plaisir évolue ! Lorsque j’ai commencé mon rééquilibrage alimentaire j’étais addict au sucre. Du genre à manger une tablette de chocolat blanc sans être écœurée et à manger de la crème de marron à la cuillère sans éprouver de haut le cœur. Si vous me suivez sur les réseaux sociaux vous savez qu’aujourd’hui cela n’est plus du tout le cas ! Mon plaisir sucré cela sera une compote maison, un carré de chocolat noir, tout au plus. Parce que tout simplement je trouve maintenant le reste (très) écœurant.

Sinon j’essaye de rendre ma cuisine (salée) gourmande au quotidien en utilisant des épices, en variant énormément les aliments, en testant de nouvelles choses [ associations / couleurs / produits ] – Je suis une serial testeuse !

Petit à petit le corps change mais surtout la tête, les habitudes, les envies. C’est assez impressionnant d’ailleurs de voir combien il est possible d’évoluer, d’avancer, de se déshabituer de choses pourtant bien ancrées et puis de créer de nouvelles habitudes ! En ce sens là c’est assez fascinant !

La bonne nouvelle c’est que c’est possible ! Et que vous en êtes capable 🙂

Et toi, est-ce que tu craques ?

 

 

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13 commentaires sur "Et toi, est-ce que tu craques ?"

  1. Amandine dit :

    Je suis, (en espérant écrire un jour “jetais”) comme beaucoup trop de personnes concernée par les craquages. Les vrais. Ceux qui te font culpabiliser… et te réconfortent sur le moment. Cependant, depuis un certains temps j’ai pris les choses en main et je sais désormais la différence entre plaisir et craquage. Tout est une question de quantité et d’envie. surtout pas de privation ! Je veux me faire plaisir consciemment et me faire du bien 🙂 la route est longue car cela m’arrive encore. Mais les “crises” s’espacent et je me sens, petit à petit dans le contrôle de moi même. Ce n’est plus la nourriture qui me contrôle. En chemin pour faire la paix avec moi même et me sentir en phase avec mon corps. Merci pour cet article qui met bien les choses à leur place.

    1. France Rigal dit :

      Merci Amandine 🙂
      Je te souhaite de tout cœur de parler au passé un jour mais d’après ce que je lis tu as l’air d’être dans la bonne voie puisque tu as tout compris sur le sujet. Lâcher prise, faire les choses consciemment, sans privation, la clef !

      1. Amandine dit :

        Merci France pour le soutien. Avoir conscience des choses est un pas! Tout mettre en place et y parvenir un autre. Le chemin est loong ^^ mais je tiens bon. La course à pied et les objectifs que je me fixe m’aident. A travers tes mots et ton parcours, tu m’aides aussi 🙂

  2. dreyliciouss dit :

    Oui mais avoir envie de se faire plaisir tres tres souvent a la longue c’est nuisible sur la ligne lol
    En ce moment j’ai de grosses envie de sucre regulierement… Difficile de ne pas voir ca une chose de positif “a force”

  3. Clémence Leveugle dit :

    Ton témoignage me rassure et me fait (un peu) peur à la fois, c’est sûr que vivre sans craquage en se faisant plaisir est le mode de vie parfait mais le fait que tu trouves le sucré écœurant je trouve ça un peu triste… Ça veut dire que tous les desserts que tu nous présentes tu ne les manges jamais ! J’ai presque l’impression que ça signifie perdre goût quoi… Évidemment ce que je viens de dire n’est pas un jugement mais une réflexion. J’aimerais comprendre :
    Rassure-moi 😉
    En attendant gros bisous France, continue, tu es magique !

    1. France Rigal dit :

      Coucou Clémence ! Alors je ne le prends pas mal hein (il en faut plus que ça pour me vexer ;)). Par contre je ne suis pas (du tout d’accord !). Le fait d’être écoeurée du surplus de sucre et de gras ne signifie pas perdre le gout pour moi au contraire ! j’ai un palet beaucoup plus fin, je reconnais beaucoup plus de chose, j’apprécie de découvrir des choses très différentes que je savoure. J’aime moins certaines choses, plus d’autres, pour moi c’est une évolution, je ne trouve pas ça triste au contraire cela signifie qu’il n’y a pas de retour en arrière possible !
      Avant j’aurais pu manger 4 éclairs, aujourd’hui la moitié d’un me suffit / aujourd’hui je préfère la tarte au citron aux macarons, bref c’est juste un ajustement, une évolution mais en aucun cas une perte de goût pour moi 🙂

  4. Charlotte dit :

    Je lis en ce moment le livre du docteur Zermati et ton article en est un très bon résumé.

    Mais il y a encore du chemin pour moi à parcourir car je trouve qu’il est difficile de distinguer faim et envie et de savoir à quel moment l’on est rassasié. J’espère trouver toutes ces réponses bientôt.

    Est ce que tes coachings pourraient m’aider sur ce point ?

    1. France Rigal dit :

      Coucou Charlotte ! je t’ai répondu par mail 🙂 à très vite !

  5. kimathena dit :

    Il m’arrive encore d’avoir des craquages, mais plutôt du genre nourriture Doudou…. Je travail la chose, mais cela peut arriver… Et dans ses moments la, je me met une vrai rouste histoire de me rebouster^^. Par contre je m’aperçoit a ce jour, que beaucoup de chose dont j’était très friande avant, me donne moins envie, voir m’ecoeure ( je pense au nutela) Grace a toi, je prend de plus en plus de bonne habitude, et je ne te remercierais jamais assez pour ceci! =D

  6. Anonyme dit :

    Quans tu prends la problématique dans l’autre sens. Quand se nourrir rime avec déplaisir… Moi parfois, j’aimerai bien avoir le courage de craquer…

    1. France Rigal dit :

      Ma belle <3
      autre problème en effet !

  7. Marie dit :

    Oh oui je craque… D’ailleurs j’en viens, grignotage compulsif pendant plus d’une heure alors que je n’avais absolument pas faim, et que ces derniers temps je me fais vraiment plaisir, justement pour limiter ces craquages… Ce soir c’est parce que j’étais seule, comme bien souvent quand mon copain part pour aller à la salle de sport par exemple, j’en “profite” pour manger, manger, manger… Pareil les week end quand je suis chez ma mere mais que je me retrouve seule… Parfois je mange vraiment pour combler des sentiments négatifs, mais la c’est plus un automatisme que j’ai lorsque je suis seule. Je crois que quelque part j’ai peur de la solitude, je ne sais pas être seule… Aurais-tu des conseils pour ça France? En tout cas merci pour tes articles et tes recettes, pour ton expérience que tu partages comme ça, c’est vraiment super…

  8. Camille dit :

    Moi je craque encore… sans faim mais par compulsion ou grosse gourmandise !! j’essaie de palier a ça en prenant un thé et me demandant si j’ai vraiment faim mais ça ne marche pas a tout les coups !!! Et puis je travail dans une cuisine donc les cuisinier nous prépare souvent des petites choses super sympa mais super grasse :/ dur de résister à tout les coups…comme par exemple les viennoiseries tous les matins qui sentent booooon !! mais petit à petit j’arrive à me réguler, alors avec le temps je ne craquerais plus !!

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