Comment j'ai changé de vie

La perfection, quelle perfection ?

Par moments nous sommes éreintés – éteints – vidés. 

Épuisés par cette quête frénétique et incessante de la perfection – même si cette quête est très souvent inconsciente. 

On cherche toujours à faire PLUS, MIEUX. A plaire à tout le monde [ou du moins à ne déplaire à personne]. On cherche le contrôle de tout – même les plus petites choses, les choses les plus anodines n’échappent plus à notre volonté de contrôle.

Et cela est valable dans tous les domaines. J’ai beaucoup été en recherche du JOB de mes rêves, du CORPS parfait, du MEC parfait et puis du MOI parfait ! Jusqu’au jour où j’ai réalisé que tout cela était une illusion – un mensonge.

Le perfection cela n’existe pas – pas plus que le père noël ou la petite souris. 

Le job parfait c’est celui dans lequel on s’épanouit, le corps parfait c’est celui dans lequel on se sent bien. Le mec parfait c’est celui que vous aimez et puis le soi parfait c’est d’être soi. Déjà et surtout.

Je pense que la recherche de la perfection a d’importants travers. Personnellement cela m’a rendue malheureuse très longtemps [cela m’a détruite à petit feu d’ailleurs]. A force de vouloir être bien dans les clous, de ne vouloir déplaire à personne, de vouloir être “bien comme il faut”, “bien sous tous rapports”, je me suis oubliée. Je me suis mise entre parenthèses jusqu’au jour où j’étais devenue un fantôme – le fantôme de mon vrai moi. Mon moi en édulcoré. J’avais un job bien comme il faut – je portais un tailleur chic – je pratiquais le sport à haute dose – je faisais des couleurs – j’avais une idée très arrêtée de ma vie rêvée et parfaite – et j’avais décrété que tout cela me rendait heureuse.

Mais c’était faux.

Pour moi la perfection c’est un Graal, par définition inatteignable mais dont la quête nous rend perpétuellement insatisfaits et donc malheureux.

Alors depuis plusieurs mois j’essaye de me recentrer sur l’essentiel : moi.

[J’entends d’ici certaines personnes hurler au nombrilisme] – Je vous rassure – il ne me guette pas.

J’essaye de me recentrer sur mes envies, mes besoins. Sur ce qui me rend heureuse et sur ce qui me fait vivre pleinement. Sur la personne que je suis au plus profond de moi aussi. J’essaye d’être vraie, authentique. Avec mes qualités et mes défauts mais toujours moi même. Et ce n’est pas simple. Tout simplement parce que pendant des années j’ai essayé d’enfouir bien profondément certaines parties de moi.

J’ai essayé de les faire taire jusqu’au jour ou leur silence m’est devenue insupportable. 

 

2 commentaires sur "La perfection, quelle perfection ?"

  1. Jessica dit :

    Bonjour France,

    Je suis là. Je te découvre et parcours ton blog, une partie de ta vie, de ta thérapie par tes mots, à mon sens.
    Vraiment le hasard que je tombe sur ton site n’en ai pas un, plus je te lis et plus je me reconnais. Donc plus je me dis que c’est possible que je sois complètement épanouie en étant moi simplement, sans être dans le tout contrôle et en acceptant parfois de n’être pas bien et de m’écouter.
    Vivement demain !
    Très chouette blog.

    Jessica

    1. France Rigal dit :

      Merci beaucoup Jessica 🙂 J’espère de tout coeur que tu trouveras ton équilibre !

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