Comment j'ai changé de vie

Les troubles du comportement alimentaire

Il y a plus d’un an maintenant j’avais parlé de TCAs ici.

Aujourd’hui, j’ai décidé de revenir traiter de la question. Parce que plus j’accompagne des personnes au quotidien dans leur changement alimentaire plus je réalise combien cette problématique est – finalement – et malheureusement – trop – courante.

 

Alors déjà TCA, ça veut dire quoi ? T.C.A. 3 lettres pour résumer un ENFER. 3 lettres pour signifier “Troubles du Comportement Alimentaire.”

 

Ok, mais finalement concrètement,  qu’appelle-t-on “Trouble du comportement alimentaire” ?

Alors déjà

Pour un être humain, l’alimentation est primordiale, c’est une obligation, une nécessité, un besoin vital. Se nourrir = VIVRE. De plus, elle est associée au plaisir, gustatif bien sur mais aussi social. Manger c’est se réunir, échanger, partager.

Que du positif dans tout cela donc – Alors les TCA qu’est ce que c’est ?

Tout simplement un rapport “anormal” à la nourriture.

Mais là vous allez me dire, “la norme elle est où” ? – Pas facile de répondre à cette question. Sans vouloir philosopher sur la notion de norme / normalité, je dirais que la norme elle est dans l’absence de (sur) contrôle et d’excès. Bref, finalement la norme elle est dans la mesure ! Par là je veux dire que s’il est normal de faire attention à ce que l’on mange (pour des questions de poids et/ou de santé et/ou d’objectifs sportifs), il est cependant anormal que contrôle vos pensées, que la nourriture régisse tout dans votre vie, que cela devienne une véritable obsession.

Par obsession j’entends calculs interminables du nombre de calories, tentatives compensatoires (jeûne ou sport à outrance après un “excès”), stress à chaque invitation à l’extérieur par peur de perdre le contrôle etc.

De même, s’il est normal de se faire plaisir de temps en temps, de manger une part de gâteau et des bonbons pour un anniversaire voire une tablette de chocolat une veille d’examen, il ne l’est pas d’entrer dans l’excès et d’ingurgiter 8 tablettes de chocolat, 4 paquets de biscuits, 2 saucissons, des paquets de chips et 1 kilo de bonbons tout cela en l’espace de 30 minutes. De manière mécanique, par une volonté de combler un vide, un besoin irrépréhensible de se “remplir”.

Alors voilà pour moi le rapport “anomal” c’est ça : sur-contrôle et/ou excès. 

Il existe plusieurs types de TCA.

Le plus connu c’est l’anorexie. Même si le trouble est connu du grand public, il est cependant mal interprété et dans l’inconscient collectif, une personne mince / maigre = une personne anorexique. Je dis NON. Le raccourci est très (trop !) facile. Au risque d’en choquer plus d’un(e) l’anorexie ce n’est pas qu’une question de poids ou d’IMC. L’anorexie comme les autres troubles du comportement alimentaire est d’abord une maladie d’ordre psychologique (mais bien sur elle devient peu à peu physique). Autrement dit, on peut avoir un IMC tout à fait normal et souffrir profondément d’anorexie mentale, a contrario on peut être naturellement très mince et avoir un rapport à la nourriture tout à fait normal. Attention aux amalgames et conclusions un peu (trop) rapides donc.

La perte de poids incontrôlée et rapide, tout comme la suppression de certains aliments de l’alimentation (aliments auparavant avalés sans problème particulier), une pratique très intensive du sport, des repas souvent “pris à l’extérieur” ou des goûters que personne ne voit jamais. Tout cela peut mettre la puce à l’oreille des parents, de l’entourage.

Moins connues la boulimie et l’hyperphagie. J’ai lu un article là dessus dernièrement qui m’a fait bondir d’ailleurs. Bondir pourquoi ? parce qu’il commençait par “Bien que moins grave et destructeur que l’anorexie …..”. Alors pourquoi cela m’a fait bondir ? Parce que oui la boulimie et l’hyperphagie sont des troubles réellement destructeurs. Et ce à la fois physiquement et psychologiquement. Pour moi il n’y a pas d’échelle : + grave / – grave car tous ces troubles du rapport à la nourriture sont le reflet d’autre chose, d’un mal être puissant. Bref le trouble du comportement alimentaire n’est pas la maladie en tant que telle, elle n’est pas la source, la cause mais la conséquence. On ne s’arrête pas de manger par hasard, comme on ne détruit pas sa santé en se faisant vomir pour rien. Chaque trouble a une explication,  une origine. Et celle ci est personnelle, unique.

L’hyperphagie et la boulimie se caractérisent toutes les deux par une alimentation excessive. Par excessive j’entends TRÈS excessive. On n’est pas hyperphagique ou boulimique parce que l’on a avalé une tartine de pâte à tartiner au goûter. Ce sont des prises alimentaires compulsives, presque irrépréhensibles qui se caractérisent par une absorption rapide et excessive d’aliments sans de “liens” entre eux. Pendant une crise le malade peut ingurgiter du chocolat, des chips, du pain, des pâtes, de la pâte à tartiner, du fromage, tout cela sans lien logique ni envie.Souvent ces crises font place à une immense culpabilité et au dégoût de soi même.

La différence entre les deux troubles ? La boulimie contrairement à l’hyperphagie se caractérise par des “pratiques compensatoires” pour “anéantir” (illusoirement) les effets des crises (donc la prise de poids). Cela peut être le sport à outrance, la prise de laxatifs ou les vomissements ou encore les jeûnes par exemple.

On peut d’abord penser en lisant ces lignes que les deux troubles (enfin 3 mais divisés en 2 types “sous et “sur” alimentation) sont à l’extrême opposé. C’est faux. La ligne entre les deux est très fine et il est courant pour des malades de passer d’un trouble à l’autre.

 

Les TCAs qui en souffre ?

Vaste question. Les TCAs touchent en majorité les jeunes filles et femmes [ 15/24 ans ] mais il n’est pas rare de rencontrer aussi ce type de souffrance chez l’homme.

 

Quelles sont les causes des TCAs ?  

 

Les TCAs peuvent avoir des causes multiples … Un régime qui “dérape”, un manque, une volonté exacerbée de contrôle, un événement marquant ou déclencheur, une volonté de montrer que l’on existe. Bref, il y a autant de causes que de malades.

 

Comment on s’en sort ? 

  • Prendre conscience : C’est le premier pas, le plus dur peut être. Mais il est indispensable. L’entourage peut aiguiller, aider, si le malade n’a pas pris conscience du trouble et est dans le dénis, rien ne peut être fait. Prendre conscience et accepter que non, compter les calories de chaque demi fraise avalée, culpabiliser à chaque carré de chocolat ou passer chaque fin de repas au dessus des toilettes cela n’est pas normal. Accepter que ce n’est pas normal, qu’il n’y a pas de honte, et se faire aider (voir point 2)
  • Se faire aider. Accepter une aide extérieure même si cela est difficile ! Les proches sont très souvent impuissants face aux troubles du comportement alimentaire. Au « mieux » ils ne s’en rendent pas compte, au pire ils souffrent autant que le malade lui même et/ ou se sentent coupables. Parfois ils sont même moralisateurs / agressifs. Bref, qu’elle que soit la réaction de l’entourage, cela est rarement la bonne. Et finalement cela est bien normal. Lorsque l’affect s’emmêle, il est beaucoup plus difficile de trouver la réaction juste. Alors il est important de trouver une personne extérieure qui pourra vous aider. Tout simplement parce qu’elle ne vous jugera pas, qu’elle ne sera pas choquée, ni moralisatrice. Psychiatre, psychologue, coach, thérapeute en hypnose, acupuncteur etc. Il n’y a pas de règle. Une chose qui marchera pour une personne ne marchera peut être pas pour une autre mais il est important de se faire aider et de comprendre que le problème vient de soi, de l’intérieur de soi. Et croyez moi c’est rassurant de se dire cela parce que cela veut dire que VOUS pouvez trouver la solution, que VOUS être ACTEUR, que VOUS  pouvez reprendre votre vie en main, que VOUS avez le choix ! et malheureusement dans l’immense majorité des maladies on n’a pas cette chance .
  • Faire le choix de vivre ! Considérer chaque jour comme un nouveau défi, une chance de faire mieux que la veille. Parce que VIVRE, cela doit être votre CHOIX. Vous pouvez CHOISIR de VIVRE, de sortir, de PROFITER, d’être HEUREUX. Quand je parle d’être heureux, je parle d’être vraiment heureux, pas d’aborder un sourire de façade en essayant de faire croire que tout va bien alors que vous êtes rongé à l’intérieur de vous. Je parle d’être RÉELLEMENT et PROFONDÉMENT heureux. De pouvoir sortir avec des amis au restaurant sans culpabiliser, de pouvoir profiter de sa famille sans angoisse, sans compter, sans calculer, sans perdre du temps à se demander comment compenser un écart de la veille. Bref VIVRE !!!
  • Ecrire. Ecrire pour extérioriser ce que l’on ressent au plus profond de soi. Ecrire ses émotions, ses colères, ses peurs.
  • Exit les restrictions ! Les crises sont souvent le résultat de restrictions trop importantes. Il vaut mieux manger 2 carrés de chocolat par jour et se l’autoriser sans culpabilité que de se l’interdire durant des semaines voire des mois puis de criser de manière totalement exacerbée sur du chocolat PUIS des gâteaux PUIS du saucisson PUIS du fromage etc.
  • Se rappeler du principe : manger de tout en petite quantité ne fait pas grossir ! Notre organisme a besoin de gras et de sucre, un besoin vital ! Tout ça c’est aussi de l’ENERGIE ! Alors manger une fois de temps en temps du fromage ou de la charcuterie, s’autoriser un  peu de chocolat tous les jours, utiliser un peu de beurre, non seulement c’est bon pour le moral mais ça ne vous fera pas grossir et c’est nécessaire à votre corps ! Il faut se souvenir que la nourriture c’est notre essence à nous, les humains, pas une ennemie mais une alliée !

En espérant de tout cœur que cet article vous touchera, vous apportera un éclairage ou tout simplement un peu d’espoir ..

N’hésitez pas à me laisser vos petits mots !

 

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75 commentaires sur "Les troubles du comportement alimentaire"

  1. Emie dit :

    Ayant été boulimique cet article me touche profondément. Tu as sû trouver les bons mots. Tout le me jugeait car j’étais ronde mais personne ne voyait ce qu’il se passait réellement. Malheureusement j’ai toujours des complexes et j’ai constamment cette peur de retomber dans cet enfer. Enfin bref. Encore bravo pour ton article!

  2. Emma dit :

    Tout ce que tu dis c’est tellement vrai, et surtout le fait d’insister sur pas de restriction, tellement de positivité dans cet articles ! ça fait tellement de bien! Je suis actuellement en pleine rechute dans l’anorexie (bouuuh j’aime pas ce mot ), et ça me remonte un peu le moral! merci 🙂

    1. France Rigal dit :

      Plein de courage Emma :). Je crois que les rechutes dont partie du long processus de guérison ! C’est long mais ca en vaut la peine !

  3. Julie D dit :

    Merci pour cet article. J’ai souffert d’anorexie mentale à l’approche de ma majorité. Au départ, je rejetais la cause de mon amaigrissement sur le stress du Bac (en sachant au fond de moi que cette excuse était fausse mais ça rassurait la famille). Puis l’hospitalisation et le suivi psychologique m’ont permis de mettre des mots sur mes maux. J’ai conscience que j’ai failli y laisser ma vie mais paradoxalement cela m’a “aidé” à grandir et voir la vie autrement.

    1. France Rigal dit :

      Merci beaucoup Julie … Oui ce qui ne tue pas nous rend plus fort. A certains moments de ma vie j’aurais trouvé nul de dire ca. Mais finalement je me rends compte au quotidien que les épreuves m’ont construites et m’ont fait devenir qui je suis aujourdhui. Alors ton message ne m’étonne pas 🙂

  4. valerie dit :

    je viens de lire ton article c est pas complique je suis en larmes..je fais beaucoup de tes recettes j adore tout ce que tu fais et parler de ca alors qu avant j aurais zapper ce type d article.
    je me sens mal car Jamais je n ai ete comme ca c est en voulant perdre du poids l annee derniere je me suis enferme dans ma bulle j ai utilise myfitnesspal pendant des mois a rendre fou mon entourage et mon conjoint,je ne manges plus de feculents de peur de prendre du poids ( d ailleurs je me pese encore tout les jours)J ai une montre fitbit pour connaitre le nombre de calorie depenses..à chaque repas entre amis ou famille j essaye de me controler sinon je sais que le lendemain je dois aller compenser donc je vais courir..je suis dans un cercle vicieux tout mes proches dire la sonnette d alarme mais comme tu la dit il faut que cela viennes de moi .
    ton article ma fais reagir donc MERCi

    1. France Rigal dit :

      Merci valerie, je t’envoie plein de courage et de force.
      Tu sais je me rends compte au quotidien dans mon activité que c’est souvent le cas. On se rend plus facilement compte qu’on devie dans la boulimie / lhyperphagie que dans l’autre sens. Souvent c’est plus long de prendre conscience. Mais une fois fait c’est u grand pas en avant 🙂

  5. Noëmie dit :

    Bonsoir France,
    je voudrais te remercier pour tous les mots que tu partage : à propos de la course à pied, des peurs, à propos de l’amour propre… à propos de toi, de ton histoire aussi. Surtout.
    J’ai lu et relu tes témoignages plusieurs fois tant ils résonnent chez moi et tant je voudrais comprendre, vivre ce que tu as vécu ; cette sorte de “déclic” qui t’as sortie de l’enfer…
    Tu es une Femme courageuse, forte, qui a parcouru un long chemin semé d’embusques et qui mérite aujourd’hui d’être heureuse et de se réaliser. Tu es un exemple, la preuve qu’il est possible de se sortir hors de ce trou et de vivre la vie dont on rêve… enfin de vivre, tout simplement.
    Après quelques années d’anorexie, je souffre aujourd’hui de boulimie intense et sans répit. Prise de poids, dépression : comme toi, tout y est ! Souvent la petite étoile lumineuse me paraît trop loin et je me décourage, alors je repense à toi. Et je prie fort fort fort pour que bientôt moi aussi j’ai le courage de relever le défi jusqu’au bout, comme toi.

    Alors merci encore pour tout ce que tu offres d’étincelles d’espoir, de sourires et de conviction. Merci encore pour nous rassurer et nous dire que c’est possible. Merci encore d’être de celles qui encouragent et qui nous prouvent que la vie n’est pas figée, que l’on n’est pas condamnés à toujours survivre plutôt qu’à vivre.
    Merci… “je te souhaite tout le bonheur du monde” 🙂

    1. France Rigal dit :

      Oh un IMMENSE MERCI Noémie, ton message me touche beaucoup. Je te souhaite de tout cœur d’arriver à trouver la petite lumière au bout du tunnel et de t’y accrocher très fort. C’est possible et cela en vaut vraiment la peine !
      Je t’embrasse

  6. Petit Biscuit dit :

    Bonsoir France,

    Bravo pour cet article. Le mot ENFER est, en effet, le bon. Mais seules les personnes qui le vivent peuvent en avoir conscience.
    Merci pour votre empathie et bonne humeur, qui donnent espoir pour vaincre cette maladie. La bataille la plus difficile de ma vie à ce jour…

    1. France Rigal dit :

      Merci petit biscuit 😉 . Je suis d’accord avec toi, c’est une vraie bataille mais qui en vaut grandement la peine, vraiment !

  7. Aurélie dit :

    Actuellement anorexique depuis 16 ans, je comprends ton article pour sensibiliser les gens, Cette maladie est sournoise et devastatrice… J’ai frolé la mort en janvier 2016 et j’ai compris qu’il fallait que je fasse quelque chose pour m’en sortir. Ce n’est pas simple tous les jours mais c’est faisable même si je ne suis pas guérie loin de là, je vais beaucoup mieux. Malgré l’aide des professionnels c’est toujours dur surtout quand il y a un manque d’amis, la famille qui n’est pas toujours la et la solitude qui reste…
    Merci pour ton article

    1. France Rigal dit :

      Hello Aurélie .. Bravo pour ton parcours déjà, c’est un long long combat je crois mais je suis sure que tu vas sortir la tête de l’eau.. Je t’envoie plein de bonnes ondes et de courage !

      1. Aurélie dit :

        Merci 🙂

  8. Cécile dit :

    Bonjour,
    Je souhaitais savoir si tu avais toi meme présenté un tca ou si tu avais une formation sur le sujet ou sur le coaching de la personne ?
    Merci

    1. France Rigal dit :

      Si tu as lu le blog tu dois savoir que j’ai souffert de TCAs oui et que je suis aujourd’hui coach en nutrition.

      1. Cécile dit :

        Je ne me suis pas attardee sur la lecture de ton blog. Je te suis sur Facebook pour des recettes que tu donnes qui correspondent à mes intolérances au gluten et au lactose.
        Au vue de certain clichés et de certaines de tes remarques je m’en suis doutée mais je préférais demander.
        Il n’y a qu’une personne ayant traversé cet état qui peut réellement comprendre, se permettre de donner des conseils et être entendue correctement par des filles (et qq garçons) tca .
        Ton témoignage n’a que plus de poids! (Sans mauvais jeu de mot )

        1. France Rigal dit :

          Merci beaucoup Cécile 🙂

  9. Agathe dit :

    Clairement je ne souffre pas de troubles alimentaires. Cependant je ne pense pas que mon rapport à la nourriture soit normal. J’ai des moments où je n’arrive pas à me contrôler, je mange dans de grandes quantités un aliment en particulier. Bref en tout cas ton article fait du bien au moral parce qu’il déculpabilise.

  10. Christelle G. dit :

    Article très complet, bravo

  11. Cet article me permet aujourd’hui de mettre un nom sur un trouble qui me pourri la vie depuis longtemps : l’hyperphagie.
    Je n’en souffre en revanche que par “phases” et c’est bien pour combler un vide ou un mal être plus profond.
    En revanche, j’ai conscience de mon état. J’y vais étape par étape… j’ai commencé par un rééquilibrage alimentaire et changer mes habitudes qui ne convenaient pas à mon rythme de vie. Sportive de nature, je me suis fixée des objectifs (semi marathon, trail…). J’évolue depuis et mes performances s’améliorent de semaine en semaine.

    Où est le hic ? Ces fringales qui reviennent de temps à autre. Mais j’essaye d’être tolérante envers moi même, et d’accepter cette “faiblesse”. Accepter que cela prend du temps. Etre déjà fière de ce parcours et d’avoir adopté une hygiène de vie plus saine. Petit à petit je sens que mon rapport à la nourriture change. Qu’elle me contrôle moins et que mon corps m’en remercie.

    Alors oui, les efforts paient. Même si, je me demande encore parfois comment cela peut encore arriver alors que j’ai adopté une vie saine et gourmande (je ne me prive absolument pas. je cuisine simplement des plats sains mais qui me font plaisir… et si j’ai envie d’un carré de chocolat, et bien je le mange !).
    La nature humaine est bien compliquée n’est ce pas ? Mais oïl ne faut rien lâcher. Le bonheur que tu vis aujourd’hui France en est la preuve.

    Merci !

    1. France Rigal dit :

      Merci beaucoup Amandine, oui je pense qu’il faut y aller par étapes, on ne règle pas tout du jour au lendemain, ce serait trop simple ! Il faut être tolérant envers soi même, accepter de ne pas faire “parfaitement” et c’est souvent là le plus difficile !

    2. @bbc_happiest dit :

      Je vis mon hyperphagie comme toi, depuis bientôt 1 an. Et me pose les mêmes questions. Si jamais tu es sur IG, cela me ferait plaisir de papoter avec Une, qui souffre comme moi mais veut voir la lumière, sans excès, sans stress, sans obsession.

  12. Cindy.SL dit :

    Quel article… Ayant souffert d’anorexie mentale & étant proche de la guérison, je suis très touchée de lire ces quelques mots. Ton partage, tes explications sont vraiment réalistes & lorsqu’on a vécu un trouble du comportement alimentaire et qu’on lit ton article, c’est vraiment touchant car on se sent comprise… & c’est vraiment compliqué dans cette pathologie.
    Les TCAs sont tellement propres à chacun comme tu le dis mais il y a de nombreux points qui se rejoignent et tu l’as vraiment bien retranscrit ! C’est pas toujours chose facile de parler de ces maladies, parfois on se sent incomprise & mise de côté car oui, l’alimentation est “seulement” la forme de la maladie, et pour s’en sortir il faut traiter le fond du problème ! Un regard extérieur comme le tien est vraiment appréciable & tu utilises les bons mots/bonnes expressions pour faciliter la compréhension !
    Merci à toi en tout cas ! Félicitation pour ton parcours. Bonne continuation !

    1. France Rigal dit :

      Merci beaucoup Cindy, ton mot me touche d’autant plus que ce n’est pas un sujet facile à aborder … Merci beaucoup !

  13. LEVEQUE Capucine dit :

    Merci beaucoup pour ton article je le trouve très vrai et très touchant, je pense, grâce à cet article, tu vas en aider plus d’une à déjà accepter cette maladie, qui est une vraie teigne il faut se le dire, et à pouvoir faire en sorte d’enclencher le processus de guérison…

    Merci encore à toi ça fait vraiment du bien de lire des choses comme celle-ci…
    Bisous ma belle !

    1. France Rigal dit :

      Merci beaucoup Capucine … Si cet article peut aider, tant mieux, les TCAs sont vraiment si durs à vivre, alors si j’ai pu mettre une pierre ou plutôt un caillou à l’édifice, tant mieux 🙂

  14. Anaïs D. dit :

    Merci France pour ce bel article .. Tu as tout bien résumé. Je souffre de boulimie que je compense par le sport ou le jeun aux repas suivant .. J’aimerais tellement en trouver la cause. J’ai consulté un psychiatre la semaine dernière et j’ai rdv la semaine prochaine avec un hypnotherapeute .. J’ai mis énormément de temps à prendre la décision de chercher une aide extérieure, par honte et par culpabilité. Mais je sais que c’est la seule solution pour s’en sortir, ça ne peut plus continuer ainsi. Merci aussi de reconnaître que cette maladie est tout aussi grave que l’anorexie, même si on n’a pas de perte de cheveux ou de perte de règle et d’ovulation.. On se met en danger tout de même, et psychologiquement c’est très dur .. Ces dernières semaines ont été très dures et si je n’avais pas besoin de sortir de chez moi je restais enfermee à pleurer plusieurs heures, dans mon lit, seule par honte et par déception .. Et merci d’avoir pensé à parler des proches, puisque mes parents chez qui je vis encore sont parfois incompréhensifs et quand je mange un petit truc “interdit” (même si rien n’est interdit) par faim, ils vont tout de suite me dire “arrêtes donc de manger” et je me sens tout de suite agressée alors qu’au départ c’était juste par faim et de toute façon je n’allais pas faire de crise devant eux!
    Merci énormément, c’est vrai que les gens pensent tout de suite à l’anorexie mais la boulimie et l’hyperphagie sont moins connues.

    1. France Rigal dit :

      Merci beaucoup pour ton retour Anais, cet article n’a pas été facile à écrire alors cela me touche d’autant plus …
      Je t’embrasse et souhaite de tout coeur de trouver de l’apaisement par rapport à tout ça.

  15. Caroline dit :

    France je te suis depuis peu sur Instagram.. Ton article est top tellement vrai .
    Je souffre D hyperphagie depuis mes 20 ans depuis je fais le yoyo ça fait 16 ans !
    Je suis enceinte et j ai encore mes vieux Demons je suis loin d’en être sortie.
    J admire ta force et ta volonté, D avoir eu ce déclic qui aujourd hui te rend si belle!
    Tu as raison demain est un nouveau jour , un nouveau départ !

    1. France Rigal dit :

      Hello Caroline, je te souhaite de tout cœur de trouver l’apaisement et la sérénité par rapport à tout ça. Tu as le meilleur des cadeaux au monde !
      Je t’embrasse,

  16. Clara Riondel dit :

    France tu es un bijou, un vrai trésor dans ce monde parfois austère. Tes mots sont justes, pertinents, touchants. Merci pour la personne que tu es, que je suis au qotidien via tes réseaux, tu es cette dose de bonheur et de joie qui met de onne humeur le matin, ce sourire ” vissé ” aux lèvres (juste à côté de tes lacets de running”
    Alors pour tout cela merci beaucoup!

    Signée: une ancienne anorexique en voie de guérison à qui tu as prouvé que le bonheur venait de soit.

    1. France Rigal dit :

      Merci beaucoup Clara ❤️

  17. Elyse dit :

    Je suis en plein dedans, comme dirait mon médecin, pondéralement je suis guérie, mais psychologiquement c’est très dur. je n’accepte pas le fait de manger, et de prendre du poids, après m’être privé de tout, je remange de tout mais en excès. Je suis encore instable mais avec toi, je vois et je sais que je peux m’en sortir donc tu l’as fait. il suffit seulement de prendre le temps et d’y arriver petit à petit. d’en vouloir et de ne rien lâcher. Alors merci, merci pour la motivation, la joie et l’espoir que tu nous donnes !

    1. France Tronel dit :

      MERCI Elyse … ET oui le poids est une chose mais la vraie guérison passe par la tête … plein de belles énergies !

  18. @bbc_happiest dit :

    Hello France.

    Tu vises juste. Pour tout.
    Il n’y a même pas un an que je prends conscience de ma boulimie évoluée en hyperphagie. Je prends contact avec un psy gratuit à l’hôpital, puis un psy nutritionniste spécialisé dans le retour au naturel, aux essentiels, à la zermatisation finalement. Je commence à en parler à mes proches et comme tu le soulignes, ils pensent que je noircie le trait, que je ne suis pas comme ça. Que c’est la mode de se ranger dans une case (mes parents), que moi aussi je me fais un petit paquet de gâteau quand mo mec me largue (mes copines).
    C’est à la fois dur d’en prendre conscience soi même, en comparant ses actions et réactions face à des témoignages, et de sauter le pas d’avouer ces moments d’isolement pour se remplir à son entourage et qu’ils ne te croient même pas. Très dur.

    1. France Tronel dit :

      Merci pour ton mot Claire je suis d’accord, pas simple de prendre conscience des choses et de le partager. C’est un vrai pas en avant. Après l’entourage n’est jamais dans la bonne réaction malheureusement, c’est très rare. Du coup l’aide extérieure est une vraie bonne idée, c’est chouette d’avoir sauté le pas 🙂

  19. Emy dit :

    Merci pour cette article, il fait du bien à lire!
    Je souffre d’hyperphagie depuis plusieurs années, avec des périodes sans et des périodes avec, en ce moment je suis stressée et c’est horrible, toujours des envies de grignoter à longueur de journées sans faim.
    Je ne sais plus quoi faire, j’ai pris du poids en très peu de temps et je me degoute.
    Mais merci pour cette article, sincèrement

    1. France Tronel dit :

      Merci beaucoup Emeline, je te souhaite de tout coeur de te sortir définitivement de là !

      1. Emy dit :

        T’es vraiment un modèle, ton parcours, ta détermination et tu as l’aire tellement simple et gentille comme personne.

        1. France Tronel dit :

          Merci beaucoup Emy 🙂

  20. camille T dit :

    Coucou ma belle,

    Je découvre cet article ce soir, cela me faire du bien de te lire. Je me sens tellement seule dans mon combat. J’ai 25 ans, l’anorexie mentale a débuté à mes 15 ans pendant près de deux ans puis phases d’alternance entre boulimie suivie de jeûnes et là depuis 5 ans boulimie vomitive, ce que je trouve est le pire de tout ce que j’ai connu, destruction physique irréversible, vie sociale extrêmement dure à entretenir, une forme psychologique très dure… Hospitalisation, suivi psychothérapique, médicaments… Je ne m’en sors pas plus. J’essaie d’être forte, de me battre chaque jour mais cela m’épuise. Et puis on oublie trop souvent qu’il s’agit là d’une véritable maladie, et oui, la volonté n’est pas suffisante pour s’en sortir. 🙁
    Si tu as de bons contacts à me recommander, je suis preneuse..
    Merci ma belle! je t’envoie plein de bisous et tu m’inspire chaque jour!

  21. Blandine dit :

    Bonjour,
    je suis une jeune étudiante de 17ans exilée à Paris.
    C’est une bien belle ville et pourtant… je me sens seule, mes parents me manquent, mes études son dures et surtout, depuis le début de l’année je ne fais que manger, manger, manger…
    J’ai l’impression de me retrouver dans ces descriptions de TCA; j’ai des phases d’hyperphagies suivies d’un profond dégoût de moi-même, surtout qu’avant je faisais extrêmement attention à mon alimentation. A présent j’ai l’impression de ne plus rien maîtriser du tout! Je me sens perdue et n’ose pas trop en parler à mes parents de peur de les inquiéter et aussi parce que j’ai honte de moi.
    Je me sens déboussolée et perdue, aurais-tu des solutions ?

    Affectueusement

    1. France Tronel dit :

      Hello Blandine, comme je le dis dans l’article on ne se sort pas de tout ça seul généralement (malheureusement). Donc sans hésiter en parler et se faire aider. Plein de courage

  22. Flo dit :

    C’est très bien écrit France, je te suis depuis longtemps et me reconnais très bien dans ton nouveau mode de vie que j’aborde depuis plusieurs mois maintenant. Quelque chose de sain, se faire plaisir tout en évitant les excès, tout Ca avec du sport, aimer se faire à manger sans psychoter sur la goutte d’huile pour faire cuire quelque chose ( goutte refusée pendant 2 ans). Je suis fière de mon parcours (20 kg de perdu en 1 an, il y a 6 ans), êt tu m’as fait rire avec ton histoire des cabines d’essayage moi aussi passé du 44 au 38 je me vois toujours en 44… Malheureusement même si de l’extérieur ma vie paraît tout à fait saine maintenant il m’arrive de faire des crises, comme à l’instant êt oui le dégoût arrive, et pourtant je ne me sens pas frustrée la plupart du temps,… Tout ce que je pense maintenant c’est que lorsque l’on a eu des TCA, cela ne partira jamais… Car ma vie a toujours tourne autour de la nourriture, me faisant plaisir ou non.
    Merci à toi

  23. Marisol dit :

    Bonjour France, je viens lire cet article un peu tard après avoir vu ta dernière vidéo sur youtube, j’adore la façon dont tu abordes des thèmes difficiles comme les TCA (dont je souffre) donc tout d’abord MERCI !
    Peut être est ce trop demander, mais j’aimerai savoir que faire après une crise de boulimie vomitive car je suis perdue… Est il conseillé de manger les repas de la journée normalement après ? (Car la sensation de faim disparaît dans mon cas), si on ne ressens pas de faim, faut il quand même manger un peu ? Tant de questions que je me pose …

    1. France Tronel dit :

      Bonjour Marisol
      Merci, déjà
      Comme tu as du le voir dans la vidéo du coup, l’un de mes “principes” c’est vraiment de se baser sur la satiété. Si pas de faim pas de nourriture, si au contre on ressent le besoin de manger, ne pas le réprimer (c’est basique, je sais, mais essentiel pour moi).
      Quant au reste je t’encourage vivement à te faire accompagner par un thérapeute pour apprendre à gérer tout ça ..
      Je t’envoie plein de courage et de positif !

      1. Marisol dit :

        Merci beaucoup pour ta réponse ! Je vais bien tenir compte de tes conseils !

  24. Solène dit :

    Bonjour!

    J’ai trouvé ton article vraiment bien écrit! Je me lance moi-même dans l’écriture d’un blog sur le sujet, je sors doucement de ma boulimie et écrire m’aide beaucoup. Est-ce que je peux inclure le lien de cet article dans un de mes posts?
    Merci, et bon courage! 🙂

    1. France Tronel dit :

      Bien sur Solène, pas de soucis 🙂

  25. Eve dit :

    Merci pour cet article. Il m’aide beaucoup et me fait du bien.

    1. France Tronel dit :

      Merci Eve :). Heureuse qu’il ait pu être utile ..

  26. Cecile dit :

    Je ne rate jms un de tes articles c’est comme si je les attendais avec impatience !! Mais comment ai je pu rater celui la?!! Tu as tellement bien cerne le pb des tca. 14 ans que ces troubles me poursuivent. Des annees a me maltraiter a me faire vomir jusqua cet ete encore mon corps m’a dit stop je n’y arrive plus ! Une victoire d’une certaine façon qui m’a fait réagir car c’est pas une vie. Mais les compulsions st tjr presentes ce qui a entrainé une prise de poid. Chaque jour est un combat pour moi. J’essaie de ne me priver de rién mais parfois je suis tjr ds l’excès sur certains aliments. Je suis sur que ton coaching aurait pu bcq m’aider malheureusement c’est plus une question financière. Mais qd je vois le combat que tu as mené je me dis qu’il faut pas baisser les bras on peut s’en sortir. Et peut-être que je ferais appel a toi qd tu reprendra tes coaching comme j’ai vu que c’était le dernier. Mille merci pr tes articles encore ton cote simple et plein d’espoir. Je ne me lasse pas de te lire. Bisou

    1. France Tronel dit :

      Oui malheureusement je connais (trop bien ?) les TCAs … J’y ai été confrontée moi même et aujourd’hui encore au quotidien de l’autre côté de la barrière. Malheureusement il n’y a rien de simple, souvent beaucoup de choses s’entremêlent ce qui rend les problématiques complexes mais cela ne veut pas dire qu’il est impossible de se sortir de tout cela .. plein de courage !

  27. Amélie dit :

    Bonjour France,
    J’aurai aimé savoir si tu remarque dans ta pratique un lien entre intolerence alimentaire et TCA ? Je me pose la question car c’est le cas pour certaines de mes connaissances, pour moi, et visiblement pour toi aussi. Je me demandais si ca pouvais être un facteur qui favorise l’émergence de ces pathologies. Je n’ai pas trouvé d’articles a ce sujet.
    Merci de ta réponse et bravo pour ces articles toujours bien écrits et déculpabilisants !

    1. France Tronel dit :

      Alors non pas du tout .. Par contre ce qui est vrai et pour le coup qui est très méconnu c’est que les troubles du comportement alimentaire sont très (très) courants ! (du coup à travers toutes les “populations”, intolérants ou non pour moi, ce n’est pas le point mais peut être que d’autres ont prouvé le contraire !)

  28. PV dit :

    De tout cœur merci.

  29. Cyrielle dit :

    Bonsoir France,
    Je découvre l’article et les commentaires… Je suis suivie par un psychothérapeute spécialisé dans les TCA mais je vis effectivement un enfer… J’ai bien pris conscience de la maladie mais je refuse tout simplement d’en sortir parce que je ne veux pas grossir, par peur certainement de ne rien valoir aux yeux des gens si je suis grosse… Je ne sais pas même pas à quoi correspond mon trouble… énormément de restriction, je ne mange plus de féculent, je contrôle tout. Je m’autorise des carrés de chocolat mais ces autorisations sont bien évidemment compensées par moins de nourriture pour les repas suivants. Je ne fais pas de crise de boulimie, seulement si jamais je fais un repas “normal” je ne peux pas le garder et il finit dans les toilettes… Lorsque je suis toute seule, je mange davantage (mais pas tout et n’importe quoi, seulement des aliments qui me font plaisir parce que je m’en suis trop privée) et je me fais vomir… Je ne supporte pas d’être “pleine”, j’aime cette sensation de vide… Et pourtant, je ne pense pas être maigre, d’ailleurs ça ne choque personne… (1m66 pour 48,5kg). Mais c’est vraiment un enfer au quotidien… Le calcul permanent de tout ce qu’il y a dans mon assiette, la culpabilité alors que je n’ai pas encore mangé, cette sensation de me sentir grossir… Je cours, ça me rassure mais ces derniers temps ma situation familiale (possible séparation d’avec mon conjoint) a non seulement accentué mes troubles et ne me permet plus de courir autant que je le voudrais… C’est très difficile.
    Merci pour ton article parce qu’il me permet de me sentir moins seule… J’espère un jour m’en sortir mais je ne pense pas en être capable…

    1. France Tronel dit :

      Ce que tu décris est caractéristique de l’anorexie mentale, qui n’est pas seulement une question de poids (bien que ton IMC soit déjà en dessous de la “normale”), c’est surtout le rapport à la nourriture qui définit un trouble du comportement alimentaire.
      Malheureusement c’est bien trop courant, mais il n’y a que le malade qui peut décider de s’en sortir, c’est le premier pas.

  30. Astrid R, Taratitid dit :

    Bonjour ☺.
    Tout d’abord , sache que je te suis sur insta et blog depuis …. pas mal de mois à vrai dire , voir année même. Je ne me souviens même pas.avec admiration, envie , et allons dite jusqu’à jalousie.

    Et cet article , je crois l’avoir déjà lu. J’en suis quasi sûre. Mais , le hasard aujourd’hui me fait retomber dessus.

    Depuis que j’ai 6 ans ( j’en ai 28,5 ^^), j’ai des problèmes …
    Ca fait 5 ans que je travaille sur mon mental, mon passé, sur moi. Grâce à mon chéri qui m’a fait m’interroger.
    Et je sais que mes crises alimentaires, mes crises de boulimies , mon alimentation affective … je sais que tout vient d’un “trouble qui remonte à l’enfance “, que ça vient du fond de moi, que je peux le changer , qu’il n’y a qu’à perdre conscience …
    En réalité , j’ai l’impression de tout savoir pourquoi.
    Mais je n’accepte pas. Au fond je n’accepte pas, je n’accepte rien … je narrive plus à savoir ce que je suis , qui je suis, ce que je peux et dois faire de ma vie …
    Tout ça pour dire … j’étais en pleine lecture de ton article. Et je me suis dit ” c’est maintenant ou jamais “.
    Je viens d’appeler le CMP de chez moi pour prendre rdv. Parce que je sais que malgré toute l’aide et le soutien d mon cher et tendre amour, il n’y a qu’une aide extérieure qui pourra m’aider. Me faire avancer …

    Donc merci France. Merci pour ton optimisme , tes mots , le destin qui te fait tomber au bon moment dans ma vie.
    J’espère sortir de ce dessein sordide et destructeur er apprendre à vivre mieux et m’estimer un peu.

    Mon texte est horrible , j’ai perdu ma fibre d’écriture ce jour mais …

    Merci tout simplement

    1. France Tronel dit :

      MERCI beaucoup Astrid. C’est un peu plus compliqué que la « seule » prise denconscience (qui edt déjà énorme je te l’accorde!). Par contre là où tu as tout à fait raison c’est que l’entourage n’est jamais bien placé pour aider. On trouve jamais les mots justes et la bonne distance quand il s’agit d’un proche. TU as fait le premier pas, tu vas y arriver

      1. Astrid dit :

        Merci beaucoup !
        Oui c’est plus compliqué, je sais que je suis à peine au début du chemin mais … J’y crois. Pour une fois j’y crois avec un peu plus de conviction qu’avant.
        Et désolée, je viens de me relire et j’avais écrit sur mon portable, une vrai horreur !
        Pleins de bonnes pensées pour toi 🙂

  31. Mohamedano dit :

    Bonjours à tous , je suis un jeune homme de 24 ans marier et papa’ d une’ petite fille .. il y a Quelque année j ai entamé un régime car j etais dans l obésité et je suis arrivée à un poid normal , pis 2-3 ans on passer d ici la j il repris du poid et je me suis mis au régime j ai maigris et j ai voulu encore maigrir et je suis arriver en décembre à un poid de 50 kilos grâce au fete je suis remonté à 53 mais depuis j ai replongé je ne mange que un repas par jours que le soir je suis agressif méchant quand l heure du repas arrive à chaque fois que je mange j’en culpabilise j angoisse peur de prendre du poids , j ai besoin d être écoutée et aider svp don’ez Moi dés forum ou des gens à qui peut nous aider , es ce que je dois allez au urgence à l hopital ce soir pour m en sortir ? Ques que je dois faire ? Je lance un sos ..

    1. France Tronel dit :

      faites vous aider ! (Urgemment)

  32. Qtrd Aurore dit :

    Je suis boulimique. C’est fou comment j’ai pu me reconnaître dans tes dires..
    Je ne trouve pas de positif à voir écrit les symptômes réels que tu exposes étant donné que j’en ai honte comme tu le mentionnes.
    Mais je trouve un plaisir, un réconfort et même du soulagement de voir que certaines personnes comprennent et savent ce que c’est d’avoir un TCA.

    Merci beaucoup pour cet article, vraiment.

    1. France Tronel dit :

      Ce que tu ressens est normal Aurore, vraiment. Et il n’y a pas de honte à avoir. Les troubles du comportement alimentaires sont des maladies comme les autres, et il n’y a pas de quoi avoir honte, sincérement. Plein de douceur.

  33. Michele Mouiren dit :

    Bonjour
    Ma fille 41 ans a un rapport avec la nouriture inquietant
    Elle est en sous nutrition et se cache pour ne
    Pas manger et elle est blanche maigre et semble etre en confli avec son poids et c de pire en pire elle est devenu vegan et mange de moins en moins se fache si on parle nouriture je me sent impuissante et n ais pas de solution..cordialement

    1. France Tronel dit :

      lui suggérer de se faire aider .. Malheureusement il n’y a pas d’autre solution.

  34. Manou64973 dit :

    Bonjour. En faisant des recherches, je suis tombée sur votre article. Vos mots me touchent sincèrement.
    J’ai des TCA depuis des années. J’en ai pris conscience. J’ai enfin accepté et je me fais suivre depuis plus d’un an. Il y a du mieux. Mais j’enrage d’avoir conscience de mes troubles et de ne pas réussir à les combattre. Mes thérapeutes disent que je suis trop dure envers moi même. Je sais que le chemin de la guérison et de l’apaisement peut être long mais j’ai l’impression de ne jamais voir le bout du tunnel…
    Bon courage à tous ceux qui sont touchés par ces put**** de troubles, que ce soit l’anorexie ou la boulimie.

  35. Fanny dit :

    Merci à vous pour cet article, étant dans une période difficile depuis des mois, et n’arrivant pas à retrouver un rapport normal et sain avec la nourriture, celui-ci est une bouffée d’air !

    Je ne peux pas rester ainsi à continuer de culpabiliser et prendre du poids, je me suis aperçue que je me réfugier à chaque moment de stress dans la nourriture, c’est une obsession la plupart du temps… j’aurai long à en dire sur ce sujet pesant. Je pense vraiment qu’il faut que je me fasse aider car je ne m’en sors pas seule.

  36. Alix dit :

    Merci d’avoir trouvé les mots pour décrire ces crises où on essaye de se remplir, ces moments où on se sent tellement seule, tellement vide qu’on se réfugie dans la nourriture de manière compulsive, incontrôlée. J’alterne entre des phases d’hyperphagie dûes à des manquements d’amour, de tendresse, et des phases d’anorexie où je suis obsédée par le contrôle des calories ingérées. Pensant que plus je serai mince, plus je serai désirable. Je suis donc soit dans la honte de ne pas m’être contrôlée et le dégoût de moi même, soit dans une fierté mal placée d’avoir réussi à maigrir.
    Merci pour tes mots, la justesse de tes propos et bravo pour ton parcours

  37. Astriox dit :

    Bonsoir, tu as réussi à mettre des mots sur les émotions qu’on ressent et les étapes qu’on vit au cours de nos crises et cela fait du bien de pouvoir identifier nos sentiments afin de mieux les comprendre et ainsi de pouvoir en guérir. Pour cela je t’en remercie, ça fait du bien de savoir que nous sommes pas tous seul à vivre cela, mais également de voir que d’autres on réussit à s’en sortir, ça donne de l’espoir !

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