Comment j'ai changé de vie

Rapport au corps

Depuis quelques jours j’ai répondu à plusieurs interviews qui traitaient beaucoup du rapport au corps, de la confiance en soi, de l’acceptation, de la bienveillance avec soi même et je me suis dit qu’il serait intéressant que je revienne là dessus plus en détails sur le blog. Même si j’ai effleuré le sujet dans beaucoup d’articles par ici, je n’ai jamais vraiment creusé la question, c’est pourtant un sujet clef.

Alors aujourd’hui je vous parle de l’évolution de mon rapport à mon corps depuis l’enfance jusqu’à aujourd’hui (pas de panique, je sais être concise, enfin j’essaye).

J’ai commencé à être complexée par mon corps en fin d’école primaire donc aux alentours de la dizaine d’années. La principale raison est que j’ai été formée plus vite que la majorité de mes copines. A 10 ans je mesurais déjà presque 1m70, avais un poids d’adulte, et je n’étais pas du tout à l’aise avec ça. J’avais l’impression d’être une petite fille dans un corps de femme, je dépassais mes petits camarades d’une tête et dans la cour de récréation j’étais moquée parce que j’avais «  des trous dans les cuisses » lorsque je m’asseyais en tailleur.

Vers 10 ans j’avais déjà de la cellulite donc, et une corpulence assez forte. Ce sont vraiment mes premiers souvenirs de complexes et de mauvaise image de mon corps.

Ensuite il y a eu l’entrée au collège, les premiers flirts (et surtout les premières déceptions amoureuses), les jeux à la con (du genre embrasser plusieurs personnes et établir un classement, établir les « top » et « flop » de la classe, le jeu de la bouteille, les actions ou vérité …), qui ont eu un effet désastreux non pas sur mon corps qui n’avait pas fondamentalement changé, mais sur l’image que j’avais de lui.

J’étais la bonne copine, l’intello, la ronde avec des lunettes, mais pas vraiment celle qui terminait dans le haut du classement des « top » de la classe, ni que l’on était content d’embrasser aux « actions ».

Je me suis alors mise de côté. De ces jeux, et puis des soirées, je me suis renfermée parce que j’avais honte d’être toujours la plus ronde, la moins jolie, le dernière choisie.

Avec le recul je réalise combien c’est ridicule d’avoir tant souffert pour des jeux, des soirées, c’est nul finalement. Mais à l’âge où le groupe a une place fondamentale, se sentir rejetée (pour une raison ou une autre) a de grosses conséquences.

Je suis allée au collège et au lycée parce qu’il le fallait mais je n’ai pas vraiment eu de vie de lycéenne classique. Pas de soirée, pas de verre après les cours, pas de shopping entre amies. J’allais en cours et je rentrais chez moi le plus rapidement possible pour me faire oublier. A cette époque là je me suis réfugiée dans ma chambre, dans la musique, dans mes livres. C’est une période durant laquelle j’ai été beaucoup seule, et où j’en ai d’abord beaucoup souffert. Et puis ensuite cela s’est estompé. J’avais ma « vie parallèle ». Je plongeais dans les livres pour m’échapper et finalement cela me convenait comme ça. Du moins je m’en accommodais, pas vraiment le choix.

En parallèle je faisais beaucoup de judo. J’étais aussi moquée notamment un jour je me souviens d’un cours que je donnais aux plus jeunes. L’un d’eux m’avait dit « oh tiens la grosse vache ». Je me souviens encore avoir eu les larmes qui m’étaient montées instantanément aux yeux et de ma tentative ensuite de le dissimuler pour ne pas perdre la face. Au judo ce qui me sauvait c’était mon niveau. Ma passion et mon niveau légitimaient le fait que j’étais la, debout sur le tatami, même à 80 kg (j’avais 13/14 ans à l’époque).

Un peu plus âgée a 16/17 ans, j’ai rencontré celui qui est aujourd’hui mon mari (ça ne nous rajeunit pas !). C’est drôle d’ailleurs parce que je me souviens encore de comment on était habillé le jour de notre premier rendez vous. Moi en pantalon de sport adidas et en pull blanc à capuche, lui en jean et en sweat gris. C’était la première fois qu’un garçon s’intéressait vraiment à moi. Il était timide, pas vraiment beau non plus, du moins pas le genre à être dans les « top » au lycée non plus, et pourtant je m’en fichais. Je le trouvais doux, beau, gentil, et surtout avec lui je me sentais belle, et c’était pas si courant.

Depuis, nous avons grandi (et vieilli) mais le topo n’a pas vraiment changé. L’un comme l’autre nous ne sommes pas des « physiques idéaux ». Il n’est pas hyper grand, encore moins très musclé, je n’ai pas une belle cambrure ni une poitrine généreuse, mais mutuellement on se trouve beaux, et surtout on fait que l’autre se sente beau. Et c’est bien là l’essentiel. C’est fou parce que à ses yeux, j’ai toujours été belle, pourtant il m’a connue à 55kg, comme à plus de 90. Mais je n’ai jamais vu son regard sur moi changer. Il m’a toujours trouvée belle, et me l’a toujours dit. Et il a été d’un soutien inconditionnel il y a 4 ans quand j’ai décide de reprendre ma vie en main et pour ça je lui serai toujours reconnaissante.

Pour autant, mes relations avec le « monde extérieur » étaient toujours extrêmement compliquées. Je me cachais beaucoup en fait, je n’allais pas aux soirées, j’achetais des vêtements larges (au rayon homme pour ne pas devoir porter du 46), je refusais les invitations à dîner, les sorties shopping et les vacances entre copines à la mer. J’avais toujours mieux à faire, toujours une excuse d’avance pour ne pas me confronter à mon corps et au regard des autres.

Et puis j’ai eu une période de ma vie très compliquée notamment suite à une « agression sexuelle » (parlons politiquement correct). Et je suis tombée dans les troubles du comportement alimentaire (l’hyperphagie surtout). Pour vous résumer : j’ai mangé mangé mangé et j’ai pris une dizaine de kilos en 4 mois pour atteindre la case fatidique de l’IMC « obésité ». A ce moment là mon corps me dégoûtait mais c’était encore pire que ça, je me dégoûtais. Et pas seulement parce que j’avais pris du poids, surtout parce que je me gavais de nourriture sans aucun contrôle, que je pleurais des heures et des jours durant enfermée dans ma chambre et que je n’avais plus envie de rien dans ma vie, parce que j’avais été détruite de l’intérieur, salie, que je me sentais moche et dégueulasse mais que cela dépassait largement le chiffre indiqué sur la balance. J’ai mis plusieurs mois à avoir le déclic. C’est drôle ce mot déclic, on pourrait croire que ça tombe du ciel comme ça, du jour au lendemain. Je ne sais pas si c’est vraiment ca. Ce qui est sur en revanche c’est que j’ai décidé de me reprendre en main. Mais pas seulement de faire attention comme les fois précédente, pas pour perdre du poids pour être « bonne en maillot », juste parce que j’avais une vingtaine d’années et que je voulais reprendre le contrôle sur ma vie, avancer, aimer, avoir des projets, des rêves, être heureuse, bref, parce que je voulais vivre et me sortir des problèmes de santé liés au surpoids.

A ce moment là ce n’était pas esthétique comme cela l’avait été pendant des années c’était santé, c’était vie. J’ai fait des dizaines de thérapies, hypnothérapeutes, psychologue, psychiatre, art thérapeute, magnétiseur, coachs, sophrologue, j’ai travaillé sur moi, sur mon passé, sur mon image, sur ma vision de mon corps mais aussi de moi même. C’est intéressant d’ailleurs parce que je travaille beaucoup là dessus avec les personnes que j’accompagne aujourd’hui en coaching. La vision que l’on a de son corps projette souvent la vision que l’on a de soi même. Tout comme notre rapport à la nourriture est très souvent le reflet d’un mal être / bien être vis à vis de quelque chose de bien plus profond. Bref, je m’égare.

J’ai travaillé sur moi, donc, en parallèle d’un rééquilibrage alimentaire. C’est important de le préciser parce que sur les réseaux sociaux je vois beaucoup de personnes qui souhaitent perdre du poids. Lorsque ces personnes me contactent pour un coaching je les alerte. Attention, ce n’est pas 2 ou 3 kilos de moins sur la balance qui vont révolutionner votre vie et vous rendre heureux. Je crois que c’est important de comprendre ça. Bien sûr que perdre 30,40,50kg cela change la vie, parce que l’on rentre dans des vêtements « normaux », que l’on peut monter les escaliers sans être au bord du malaise, parce que l’on n’est pas dévisagé dans la rue, mais seul, cela ne rend pas forcément heureux. Le travail est souvent plus profond. Quant à la perte de 2,3,5kg, le travail est souvent ailleurs. Dans la vision que l’on a de nous, pas dans le corps en lui même. Ce que je veux dire par là c’est : attention au seul but esthétique. C’est le meilleur moyen d’être perpétuellement insatisfait, et surement pas profondément heureux. Pensez santé, bien être, plutôt que poids.

J’ai mis ensuite un moment à apprivoiser mon nouveau corps et le regard de mon entourage. Parce qu’il ne faut pas se voiler la face, il est important, aussi. J’ai mis presque un an à comprendre que je n’étais plus obèse, que je pouvais m’habiller au rayon femme et ne pas en avoir honte, presque un an pour oser rentrer dans un magasin et ne plus faire du shopping sur internet, pour me maquiller, pour changer de garde robe et ne plus garder les mêmes pulls devenus beaucoup trop grands. 1 an pour remettre des robes, des jupes et ne plus avoir honte, ou peur. Bref, vous voyez le tableau. J’ai du réapprendre : à me maquiller, à prendre du temps pour moi, à prendre soin de moi, à trouver le type de vêtement qui me convenait. Parce que oui prendre du temps pour soi, prendre soin de soi, c’est se donner de l’importance, s’apporter de l’amour. Et c’est primordial.

Depuis 3 ans maintenant mon corps n’est plus un problème. Je prends du plaisir à m’habiller le matin, je prends plaisir à aller faire les magasins (même si je suis loin d’être une fashion addict, mais ça c’est plutôt une question de goût !), je prends plaisir à me maquiller (un peu), à aller régulièrement faire des soins du corps ou du visage. Et surtout j’ai appris à remercier mon corps tous les jours pour ce qu’il fait pour moi. Des choses “banales” ou un peu moins. Me lever le matin, déposer choupette à la crèche, exercer mon métier, courir 30 kilomètres, faire du vélo, nager, être en bonne santé, pouvoir éclater de rire, porter la vie. La grossesse a paradoxalement été une période durant laquelle je me suis extrêmement bien sentie. Ce n’était pas évident vu mes antécédents et pourtant j’ai adoré cette période. Adoré sentir la vie en moi, mon ventre pousser, c’était une période que j’appréhendais pour des multiples raisons (notamment mon rapport au corps) et qui a pourtant fini de sceller cette nouvelle relation à mon corps que je décrirais comme sereine et saine. Sereine parce que je ne me pose plus vraiment de question. Je ne peux pas vous dire que je me trouve parfaite, ce n’est pas le cas, mais mon corps n’est pas du tout un problème. Je fais du sport pour des raisons de bien être, de passion et non de performance ou d’esthétique, je mange sainement pour des raisons de santé et non pour perdre du poids, et c’est à peu près tout. Et je suis fière aujourd’hui de me trouver dans un corps dans lequel je me sens bien mais aussi d’avoir repris ma vie en main, de vivre intensément et d’aimer passionnément.

N’oubliez pas, le plus beau des cadeaux, il est surtout dans les derniers mots.

31 commentaires sur "Rapport au corps"

  1. Fanine dit :

    C’est un délice de te lire a chaque fois. Merci pour ce partage

  2. Ivy Cherry dit :

    Juste … wow. Quel parcours. C est énorme ce que tu as traversé eT vaincu pour arriver à l essentiel … Bravo France . Mais je ne peux m’empêcher de m interroger ; sans que ce soit mal interprété : et s’il n’y avait pas eu Monsieur qui t as inondée d’ amour ? Comment s en sortir quand on est Seule ?

    1. France Tronel dit :

      Arf ce n’est pas mal interprété, la question mérite d’être posée. Je n’ai pas vraiment de réponse , du coup. Je ne sais pas comment cela se serait passé. Ce qui est sur en revanche c’est que, s’il a été d’un soutien énorme, il n’a jamais fait quoique ce soit pour moi. Par la, je veux dire que c’est moi qui ait été moteur pour les thérapies, pour faire les démarches, pour changer d’alimentation. Il m’a Soutenue mais jamais fait « pour moi ». Et je pense que clest essentiel en couple ou seul de faire ce’ chemin pour nous, d’abord et surtout. Ensuite on n’est jamais seul. Même sans « monsieur » je suis sure que tu as autour d’en toi des personnes qui t’aiment et t’en soutiennent (en écrivant cela je réalise que ce n’était pas vraiment le cas pour ma famille proche mais pour des amies précieuses par exemple).

  3. Kardoul dit :

    C est juste un article tellement bien écrit. C est vrai tout ce que tu dis et surtout quand tu aborde le fait d être heureux avec la perte de poids. Être heureux c est un état d être ce n est pas en lien avec le physique. Moi aussi je remercie mon corps chaque jour d avoir supporter les traitements de chimiothérapies et de radiothérapie et pourtant chaque jour ce n est pas simple parce que j’ai pris 15 kilos et que je ne me sens pas femme. Mais je ne lâche pas et j apprends à m aimer un peu plus chaque jour. Et ce genre d article me motive encore plus. Alors merci beaucoup france .

    1. France Tronel dit :

      On est d’accord, cela b’a Rien à voir et pourtant combien de fois j’entends par jour « je voudrais perdre du poids pour être bien dans ma peau et/ou pour être plus heureuse » tu n’as pas idée …
      ton parcours est incroyable bb. Bravo bravo. Et oui remercie ton corps qui est un sacré guerrier !

  4. Audrey Lavielle dit :

    Quel bel article! C’est dingue parce que nous sommes toutes pareilles concernant notre rapport avec notre corps…

    Je n’ai jamais été en surpoids, au contraire, et pourtant plus jeune je n’aimais pas mon corps. J’etais plus développée que ma sœur aîné, je me souviens encore de « réflexions » non méchantes de la part de ma mère comme quoi je devais porter les jupes plus hautes et pas taille basse parce que ça faisait ressortir mes hanches. Au final j’ai diminué ma vitesse en mangeant ce qui a eu pour conséquence de rétrécir non mon estomac…. je ne suis pas devenue boulimique ou autre mais je voulais « diminuer » la largeur de mes hanches . (Loupé!!)
    Encore aujourd’hui il y a des périodes où je n’accepte pas mon corps comme en ce moment… privée de footing à cause de douleurs dans le’ dos te genoux, c’est une vraie punition et je déteste mon corps alors que mon poids n’a absolument pas bougé.. et je sais que psychologiquement je ne suis’ pas prête a avoir un enfant (bon j’ai 26 ans mais ça me trotte dans la tête) parce que je ne sais pas comment comment va réagir mon corps..
    c’est un travail énorme à faire et le chemin est encore long mais je sais qu’un jour j’aimerai mon corps’ et qui sait peut être que la grossesse sera la réponse.

    Pardon pour le pavé… merci pour ton article

    1. France Tronel dit :

      Merci beaucoup Audrey pour ton témoignage ❤️

  5. Nadine06 dit :

    Quelle confiance en nous pour nous raconter tout ça. Merci pour le courage… Tu peux être très fière de toi !!!!

    1. France Tronel dit :

      Merci beaucoup Nadine. Pour être totalement transparente j’ai hésité à publier 😉 mille mercis

  6. alex_nothings dit :

    Bravo et merci pour ce beau témoignage. Je me reconnais énormément dans ton récit et il est vrai que la période primaire/collège/lycée, quand on ne fait pas partie des gens les plus beaux ou les plus populaires, peut vraiment être destructrice à de nombreux niveau. Depuis 5 mois j’ai eu moi aussi mon déclic et j’ai débuté un rééquilibrage alimentaire, perdu 13kg (il m’en reste encore environ 7) et commence maintenant à me sentir bien dans mon corps, non pas par rapport aux autres mais par rapport à moi même. En tout cas merci pour ton honnêteté et ta simplicité au quotidien

    1. France Tronel dit :

      Merci beaucoup je te souhaite beaucoup de bonheur sur ce nouveau chemin 🙂

  7. Sarah dit :

    Très bel article, très inspirant. J’espère un jour arriver à un tel degré de paix avec moi-même. Bonne continuation 🙂

    1. France Tronel dit :

      Merci beaucoup Sarah je te le souhaite de tout coeur

  8. Elyane dit :

    J’ai lu que tu avais hésité à publier cet article, et je suis ravie que tu l’aies fait 🙂 Je crois qu’on est beaucoup trop dans cette situation, et ton expérience permet à la fois de ne pas se sentir seule, de se sentir comprise et d’avoir de l’espoir. Tu donnes des clefs sur ce qui est important, sur ton état d’esprit… Et c’est encourageant de lire tout ça 🙂
    Je sais personnellement qu’il y a quelques années en arrière, c’est exactement le genre de témoignage que je recherchais. Parce que des analyses sur ce que tu devrais faire et pourquoi, il y en a, mais ça ne m’enlevait pas ce sentiment d’être la seule à vivre ça, et cette honte.
    Merci de t’être livrée autant 🙂

  9. petit dit :

    Quel bel article. Savoir s’analyser tout au long de ces années et partager cette transformation,c’est vraiment chouette et généreux de ta part .
    Je suis beaucoup plus vieille (71ans) que toi mais j’aime ta force et ta joie de vivre et je te souhaite autant de bonheur que j’en ai auprès de l’homme que j’aime (et qui m’aime) depuis 53 ans.
    Belle journée
    Nicmo

    1. France Tronel dit :

      MERCI beaucoup 🙂
      (Et j’espère que cela durera aussi longtemps pour nous !)

  10. Boulette dit :

    Merci pour ce très beau témoignage, ce n’est pas là 1ere fois que je me fais la réflexion : tu écris vraiment bien! C’est très agréable de te lire !
    La période du lycée me parle particulièrement, j’ai beaucoup de les complexes qui viennent de là, de remarques faites “juste comme ça”, “pas méchantes” mais qui me hantent encore à l’heure actuelle… J’espère comme toi un jour, avoir un “déclic”. En attendant merci pour tes partages très bien veillant.

  11. Mondon dit :

    Bravo France pour tout ce parcours pas simple et merci de le partager avec nous Merci d’être toi nature et simple ça fait du bien

    1. France Tronel dit :

      c’est adorable, merci beaucoup

  12. Mathilde dit :

    Bravo France pour ton parcours, cela fait un petit moment que je te suis sur les Réseaux sociaux et je ne peux que te dire merci, tu écris des articles qui pour moi m’apporte toujours du réconfort et / ou de bonne petites astuces pour avoir la pèche, pour continuer à garder le moral même les jours ou ce n’est pas la joie donc vraiment merci, tu es un belle personne et ton parcours est réussi tu peu en être fière.

    1. France Tronel dit :

      Merci Mathilde, vraiment. Très touchée

  13. Sylvie C dit :

    Merci pour cet article si bien écrit. Tu vas à l’essentiel avec ton coeur sans tomber dans l’appitoiment et pourtant ton parcours a été difficile et aurait pu aller encore plus loin dans la descente… Heureusement le destin a décidé d’une rencontre magique ! Tu es un exemple pour beaucoup. Pour ma part je ne suis pas directement concernée par les gros problèmes de poids mais j’ai plaisir à te suivre pour le sans gluten. Je te souhaite le meilleur pour la suite, continue. comme ça !

    1. France Tronel dit :

      Merci beaucoup Sylvie 🙂

  14. Sandy dit :

    Quel bel article! C’est très courageux d’oser se mettre à nu de la sorte. Tu peux être très fière de la personne que tu es devenue.
    J’espère avoir un jour ce déclic et trouver autant de force et de courage pour être en paix avec moi-même et me foudre enfin la paix! (pour ne citer personne…!!!)

    1. France Tronel dit :

      Ahah en effet, cela ne me dit rien 😀

  15. Kakou dit :

    Témoignage très touchant … Merci à toi de t’être livrée à nous
    Bizzzz

  16. Sarah G. dit :

    C’est fou je me suis totalement reconnue dans ce que tu écris !! Passée par les phases physiques et morales et quel soulagement si je puis dire de voir que je ne suis pas bizarre de mettre du temps à apprivoiser ce nouveau corps. Et qu’il faut du temps pour ne plus se “voir grosse”.
    Merci pour ce beau témoignage

    1. France Tronel dit :

      Merci Sarah et bravo pour ton chemin !

  17. Mazelier dit :

    Bonjour
    Beau témoignage de ton expérience et ressenti..
    J’ai eu quelques déceptions il y a à peu près 1an 1/2 (professionnelles, familiales) et depuis le rapport à la nourriture est un peu délicat.. j’ai banni pendant quelques temps certains aliments (matières grasses surtout) et en parallèle repris un peu une alimentation équilibrée. Mais je peine à ne pas penser aux repas, anticiper ce que je peux manger, suivant les Séances de sport.. et je me suis un peu coupée des repas en famille ou amis pour eviter de peiner à savourer et manger ce que je ne dois pas.. j’essaie de prendre sur moi. Je réintègre des lipides au menu.. C’est difficile de se sortir de ce comportement…

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