Comment j'ai changé de vie

Le petit Prince, cette leçon de vie.

Il y a quelques semaines j’écrivais un article sur le Petit Prince de Saint Exupéry.

Depuis je suis allée voir le dessin animé au cinéma et cela a été une superbe surprise, un véritable COUP DE CŒUR.

Je connais l’histoire sur le bout des doigts et je ne savais pas trop à quoi m’attendre en allant voir l’adaptation cinématographique. Certainement pas à être aussi touchée, SURPRISE et émue. Et pourtant. Et pourtant, chéri et moi avons été émus aux larmes. Parce que cette histoire pour enfants résonne tellement juste dans nos cœurs et nos têtes d’adultes

Petit patchwork …

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J’avoue qu’à ce moment là, j’ai pleuré. Vraiment à grosses larmes. J’ai pensé à tous mes invisibles. Invisibles pour les yeux mais bien présents dans mon cœur. Et des larmes chaudes ont coulé le long de mes joues. Oui, tant que nous avons des pensées pour eux, ils sont là. Et nous ne sommes jamais vraiment seuls. J’aime à penser que ma maman me voit, qu’elle me sourit ou bien qu’elle m’engueule. Parfois je me demande ce qu’elle me dirait dans telle ou telle situation. Cela peut paraitre ridicule pour beaucoup de gens mais c’est surement ma manière à moi de la garder dans ma tête, et dans mon cœur.

 

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A ce moment-là j’ai entendu renifler à côté de moi. Zhomme aussi avait craqué. Cette phrase est tellement juste. S’attacher à quelqu’un, l’aimer c’est prendre le risque. Prendre les risques. De le perdre, de souffrir. Pendant quelques secondes je me suis imaginée sans lui et les larmes sont montées, vitesse grand V. Parce que oui cela fait peur. Mais se laisser apprivoiser cela promet tellement de jolies choses que je veux bien continuer à prendre le risque, chaque jour, un peu plus.

 

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J’ai souri. C’est vrai. J’ai du mal à me souvenir du moi enfant. Bien sur je me rappelle de bribes d’enfance. Des moments pris par ci par là. C’est un peu comme un puzzle inachevé dans ma tête. J’ai du mal à me souvenir de l’enfant que j’étais mais chaque jour j’essaye de préserver une part d’innocence, de douceur, de naïveté, peut-être, surement. J’essaye de garder mon enthousiasme, le fait de m’émerveiller de petites choses, d’avoir parfois les yeux qui brillent pour un rien. C’est tellement important de préserver cette petite flamme. De l’entretenir. Parfois mon (surplus) d’enthousiasme fait sourire autour de moi. Je suis le genre de personne qui ne vit pas les émotions à moitié. Mais je crois que c’est important de garder cette partie de nous qui a une tendance inexorable à disparaître tant notre vie d’adulte est remplie d’impératifs, de responsabilités et de stress.

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Ce passage me parle tellement … Avant j’étais du genre à laisser tomber au moindre échec. A baisser les bras très vite (trop vite). A m’avouer vaincue alors que j’avais à peine essayé. Et aujourd’hui je réalise que je suis passée à côté de beaucoup de choses en réagissant comme cela. Avant j’attendais le 1er Janvier pour prendre de bonnes résolutions, aujourd’hui je prends chaque jour comme étant une nouvelle chance, une nouvelle chance de faire mieux que la veille. Avant j’avais tendance à laisser tomber au premier échec. Aujourd’hui l’échec me stimule, je le prends comme un défi.

Il est tellement important de se laisser la chance d’être heureux, et ce même si on a été malheureux. De se laisser la chance d’être aimé et ce même si on a été trahi. De se laisser la chance de vivre, même si cela n’a pas toujours été simple.

 

” Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde. “

 

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A ce moment-là j’ai (évidemment) pensé à mon histoire d’amour. C’est vrai que c’est quand même assez fou tout ça. Une rencontre à 16 ans, puis une promesse. Et depuis inséparables malgré les hauts. Et puis les bas aussi. Tout simplement parce que oui, il est pour moi unique au monde. Je n’imagine pas ma vie sans lui. Encore moins avec quelqu’un d’autre. Oui depuis 8 ans il est une évidence, l’unique personne parmi des milliers d’autres auprès de qui j’ai envie de vivre, de vieillir. L’unique homme qui me fait grandir et auprès de qui j’ai envie de fonder une famille.

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Je réalise petit à petit que les obstacles de ma vie m’ont construite. Que ce sont ces obstacles qui m’ont fait avancer. Qui ont construit peu à peu la personne que je suis aujourd’hui. On me demande souvent d’où je tiens ma force. Je pense que ma force elle est dans ces épreuves, dans les litres de larmes qui ont coulé sur mes joues, dans ces cris à l’infini parce que je trouvais ce monde cruel et injuste, dans ce sentiment de révolte, dans cette envie de vivre.

 

Bref, cette histoire, ce film est une leçon de vie incroyable. Une immense claque. Je ne sais pas de quoi l’avenir sera fait mais si j’ai un jour cette immense chance d’être maman je pense que petits pieds entendra ce livre en boucle ...

 

 

4 commentaires sur "Le petit Prince, cette leçon de vie."

  1. Celine dit :

    Ça me parle tellement… L’invisible mes mamies chéries
    , si fières. J’aime à y croire. Quelles sont jamais trop loin de moi. À me motiver quand je me décourage et je me gonfle de fierté quand je réussis qqch en pensant à elles.
    Un joli moment d’émotion que tu m’as offert, ça m’a retourné le cerveau et chamboulé mon coeur mais ça me fait du bien de réaliser ces choses…
    Merci .

    1. France Rigal dit :

      Merci beaucoup Céline. Je suis heureuse que ça t ai plu ..

  2. Verohealthy dit :

    J’ai été émue aux mêmes moments que toi pour cette magnifique adaptation. J’y suis allée sans m’attendre a quoi que ce soir et j’ai été touché en plein cœur. J’y suis allée avec ma petite dernière de 4,5ans, on a pleuré toutes les deux à la fin. Cette adaptation m’a beaucoup parlé, j’ai été touchée au plus profond de moi meme.
    Merci pour tes articles.
    Très bonne soirée
    Vero

  3. nilse dit :

    Je ne suis plus une petite fille depuis longtemps et je pleure encore en songeant à ce pauvre aviateur tout seul avec ses boulons parce qu’il avait enfin aimé ! Mais avec le petit prince je dis moi, les étoiles ça me fait toujours rire. Mais, elles, on n’a pas besoin de les apprivoiser.

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